La Chalarose du frêne et le Phytophthora de l’aulne
Ces deux maladies sont dites « cryptogamiques », c’est-à-dire qu’elles sont causées à une plante par un champignon. Leur propagation, dans l’air pour la chalarose ou dans le sol et l’eau pour le phytophthora, est très rapide et se repend progressivement sur l’ensemble du bassin du Loing.
Exemple de nécroses observées sur le tronc d’un aulne atteint par le phytophthora
Quelles conséquences pour les arbres et les milieux ?
Les deux maladies provoquent un pourrissement du tronc, parfois invisible extérieurement, le rendant fragile et cassant. Les risques de chutes d’arbre en cas d’intempéries sont alors accrus et nécessitent des interventions préventives renforcées sur les sites susceptibles d’accueillir du public.
La progression de ces maladies met également en péril les habitats forestiers de type Aulnaie-frênaie typiques des bords de cours d’eau, qui pourraient fortement régresser dans nos vallées.
De plus, la présence de bois basculant en rivière et formant des encombres est de plus en plus importante, avec une forte attente locale en termes de gestion, parfois justifiée au vu des enjeux (ouvrages hydrauliques, pratique du canoë-kayak, voir pratique de la randonnée en bords de cours d’eau, etc.), mais aussi liée à une certaine vision de la gestion des cours d’eau et des rives, et de craintes parfois infondées.
Frênes atteints de chalarose
Comment gérer ces maladies ?
Il n’existe pas de solution curative mais des mesures peuvent être prises sur les sites contaminées pour ralentir la propagation de la maladie et mettre en sécurité les personnes et les biens :